Congrès de l’albatros 2024

Le Congrès de l’Albatros 2024 se concentre sur le choix entre la prévention et le soin dans le domaine des addictions. Il vise à réfléchir sur les liens entre la prévention, le soin et la réadaptation, et à dépasser les clivages entre ces approches. La prévention, basée sur des preuves et une évaluation rigoureuse, vise à réduire le fardeau des addictions. La recherche joue un rôle essentiel pour améliorer les pratiques de prévention et de soin. Le congrès encourage le dialogue avec les décideurs politiques pour promouvoir une approche globale et rationnelle de la prévention et du soin des addictions.

La 8ème édition du Mois sans tabac revient en novembre !

La 8ème édition du Mois sans tabac revient en novembre ! Comme chaque année, le Mois sans tabac revient au mois de novembre. Depuis 2016, ce défi collectif invite les fumeurs à faire une pause dans leur consommation de tabac pendant un mois. En novembre, la France accueille la 8ème édition du Mois sans tabac, une campagne de santé publique qui, depuis 2016, incite les fumeurs à arrêter le tabac. Cette initiative, devenue un pilier de la lutte contre le tabagisme, démontre l’engagement national pour une société plus saine. Forte de son succès, elle met en lumière l’importance de la solidarité et du soutien collectif dans le voyage vers l’arrêt du tabac. Le tabagisme, responsable de plus de 75 000 décès par an en France selon Santé publique France, reste la première cause de mortalité évitable. Face à ce fléau, le Mois sans tabac propose une approche innovante : transformer l’arrêt du tabac en un défi collectif. L’initiative s’appuie sur des études montrant qu’arrêter de fumer pendant au moins un mois multiplie par cinq les chances d’arrêter définitivement. La campagne ne se contente pas de sensibiliser sur les méfaits du tabac ; elle offre un accompagnement concret. Kits d’arrêt, application mobile, ligne téléphonique dédiée, et soutien en ligne sont autant d’outils mis à disposition pour aider les participants à surmonter leur dépendance. Ces ressources, couplées au soutien de la communauté, créent un écosystème favorable à l’arrêt. Le Mois sans tabac bénéficie également du soutien de professionnels de la santé, d’associations, et de personnalités publiques, renforçant son impact. Les témoignages des participants, partagés sur les réseaux sociaux et dans les médias, jouent un rôle crucial dans la démystification de l’arrêt du tabac et la motivation des fumeurs à entamer cette démarche. L’impact de la campagne sur la santé publique est indéniable. Chaque année, elle contribue non seulement à réduire le taux de tabagisme en France, mais elle sensibilise également l’ensemble de la population aux bienfaits d’une vie sans tabac. Au-delà des chiffres, elle incarne un changement de paradigme dans la manière d’aborder le tabagisme, en mettant l’accent sur la prévention et le soutien plutôt que sur la stigmatisation. En conclusion, la 8ème édition s’annonce comme une nouvelle opportunité de faire avancer la lutte contre le tabagisme en France. En mobilisant la société tout entière, elle rappelle que l’arrêt du tabac est un combat qui se gagne ensemble, pour un avenir plus sain pour tous. Inscrivez-vous ici. En savoir plus

6e Journée de l’ACCompagnement et de l’action médico-sociale

6e Journée de l’ACCompagnement et de l’action médico-sociale Croire en un futur désirable, avoir une visée et y puiser ses raisons d’agir, se sentir capable et légitime de faire ses propres choix de vie, se sentir reconnu et soutenu dans la singularité de son projet, sont parmi les premières conditions pour s’engager dans un processus de rétablissement. Ces conditions importent pour les personnes concernées, mais aussi pour l’ensemble des acteurs qui les accompagnent : leur entourage, les professionnels du soin et du soutien social, les responsables des structures qui portent ces soutiens, les responsables des politiques publiques. Une telle visée est indispensable aux personnes concernées pour que leur maladie ne détermine pas leur destin. Elle est indispensable aux professionnels du soin et du soutien social, pour ajuster à cette visée leurs interventions. Elle est non moins nécessaire aux établissements et structures d’accompagnement, pour qu’ils se réinterrogent sur leurs pratiques, leur organisation, leur gouvernance, pour promouvoir de tels parcours de rétablissement. Cette visée est enfin essentielle pour l’orientation et la mise en œuvre des politiques publiques, pour qu’elles ne se limitent pas à la gestion de ressources limitées. Si la perspective du rétablissement constitue un nouveau paradigme, c’est justement parce qu’elle repose sur ces premières conditions qui orientent à ces différents niveaux (personnel, social et politique…) les actions à mener. Vient ensuite la nécessité d’identifier et de réunir les conditions de réalisation des projets de la personne. Pour une vie meilleure, une vie qui vaut la peine, où l’on est reconnu pour ce que l’on est, où l’on peut être utile aux autres, considéré, et fier de soi, où l’on peut maintenant réaliser son rêve. Bernard PACHOUD – Paris et Denis LEGUAY – Angers En savoir plus