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L’ALD (Affection Longue Durée) désigne une maladie de longue durée et grave, reconnue par la Sécurité Sociale française, qui ouvre droit à une prise en charge à 100% pour les soins liés à cette affection. Pour plus d’informations, consultez le site de l’Assurance Maladie.
Votre médecin traitant peut déterminer si votre état de santé correspond aux critères d’une ALD et effectuer les démarches nécessaires. Consultez-le pour une évaluation.
Pas systématiquement. Certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires sur le poids, mais cela varie selon le médicament et l’individu. Discutez avec votre psychiatre pour comprendre les effets potentiels de votre traitement.
Oui, le tabagisme peut interagir avec certains médicaments psychotropes, affectant leur efficacité. Il est important d’en parler avec votre médecin.
Cela dépend de nombreux facteurs, y compris le type de trouble, sa gravité, et la réponse au traitement. Un suivi régulier avec un professionnel de santé est essentiel.
Cela varie selon l’individu et la nature du trouble. Certains troubles nécessitent un traitement à long terme, d’autres non. Suivez les conseils de votre médecin.
Oui, il est possible d’avoir plusieurs troubles psychiatriques simultanément. Cela s’appelle la comorbidité.
Non, vous avez le choix de votre lieu de soins, mais le CMP local peut être une ressource accessible pour un soutien psychologique.
Cela dépend du secteur d’exercice du psychiatre. Les psychiatres de secteur 1 pratiquent des tarifs conventionnés, souvent remboursés par la Sécurité Sociale. Pour les secteurs 2 et 3, les tarifs et le remboursement peuvent varier.
Consultez d’abord votre médecin traitant ou un pédopsychiatre. Les CMP pour enfants et adolescents peuvent également fournir un soutien.
La différence principale réside dans le cadre et l’objectif des soins :
À l’hôpital : Les consultations se concentrent sur le diagnostic et le traitement des troubles psychiatriques aigus. L’environnement est plus clinique, et l’accent est mis sur la stabilisation rapide des symptômes et la gestion des crises. Les hôpitaux sont équipés pour les urgences et les cas nécessitant une surveillance médicale étroite. Pour plus d’informations, consultez le site de l’Association Américaine de Psychiatrie (APA) ou de votre système de santé local.
Dans un établissement médico-social : Ces consultations visent un soutien à long terme, avec une approche plus globale intégrant les aspects médicaux, psychologiques et sociaux. Ces établissements offrent des services de réhabilitation, de thérapie et de soutien social, adaptés aux besoins individuels sur le long terme. Pour des détails spécifiques, le site de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ou des associations locales de santé mentale peuvent être consultés.
Contactez un centre spécialisé en addictologie ou un CMP. Des associations comme l’ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie) peuvent aussi aider.
En cas de détresse psychique importante, il est crucial d’agir rapidement :
- En France : Appelez le SAMU (15) ou rendez-vous aux urgences les plus proches. Vous pouvez également contacter le numéro d’urgence psychiatrique spécifique à votre région, si disponible.
- Autres pays : Contactez les services d’urgence locaux (comme le 911 aux États-Unis ou le 112 dans de nombreux pays européens). Des lignes d’assistance en santé mentale sont également disponibles dans de nombreux pays.
- Lignes d’écoute : Des services comme SOS Amitié en France ou des lignes d’écoute internationales offrent un soutien immédiat en cas de crise.
En cas d’urgence psychiatrique, appelez le SAMU (15) ou rendez-vous dans le service d’urgence psychiatrique le plus proche.
Oui, vous êtes libre de choisir votre psychiatre, que ce soit en secteur libéral ou hospitalier.
Il existe l’hospitalisation complète, l’hospitalisation de jour, et les soins ambulatoires. L’hospitalisation peut être volontaire ou, dans certains cas, sous contrainte.
Ces termes sont souvent utilisés pour décrire les symptômes de la schizophrénie. Les symptômes positifs incluent les hallucinations et les délires, les négatifs se réfèrent à un retrait ou une diminution des fonctions normales, et la désorganisation concerne la pensée et le comportement.
Le syndrome malin des neuroleptiques est une réaction rare mais grave à certains médicaments psychotropes, nécessitant une intervention médicale urgente.
Certains médicaments peuvent affecter la régulation de la température corporelle. Il est important de rester hydraté, de rester au frais et de suivre les conseils de votre médecin.
Le cannabis peut exacerber les symptômes de troubles psychiatriques, notamment la schizophrénie, et peut interférer avec les médicaments. Il est fortement déconseillé pour les personnes ayant des troubles psychiatriques.
Le dossier MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) est un document utilisé en France pour formuler des demandes relatives au handicap, telles que des demandes d’aides, de prestations ou de reconnaissance de statut. Ce dossier permet d’évaluer les besoins et de proposer des solutions adaptées. Pour plus d’informations, consultez le site de votre MDPH locale.
L’Allocation Adulte Handicapé (AAH) peut être cumulée avec certains autres droits sociaux, mais cela dépend des revenus et des autres allocations perçues. Pour des informations précises sur votre situation, il est conseillé de consulter la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la MDPH.
Non, vous n’êtes pas obligé de déclarer votre statut de Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) à votre employeur. Cette divulgation est volontaire et vise à bénéficier d’aménagements spécifiques au travail. Pour des conseils personnalisés, vous pouvez consulter un service juridique spécialisé.
En principe, non. Les motifs d’hospitalisation relèvent du secret médical. Vous êtes tenu de justifier votre absence, mais pas de divulguer les raisons médicales spécifiques. Pour des questions de confidentialité, consultez un professionnel du droit ou de la santé.
Il existe diverses options de logement pour les personnes en situation de handicap psychique, comme les logements adaptés, les foyers d’hébergement, ou les résidences spécialisées. Pour explorer ces options, contactez la MDPH, les associations spécialisées ou les services sociaux locaux.
Pour augmenter les interactions sociales, envisagez de rejoindre des groupes ou des clubs d’intérêt, de participer à des activités communautaires, ou de vous engager dans du bénévolat. Des associations locales ou des groupes de soutien peuvent également offrir des opportunités d’interaction.
Trouver sa place en tant que citoyen peut impliquer de s’engager dans des activités communautaires, de participer à des événements locaux, ou de s’impliquer dans des causes qui vous tiennent à cœur. Les mairies ou les centres sociaux locaux peuvent fournir des informations sur les opportunités d’engagement.
Pour parler avec d’autres personnes partageant des expériences similaires, vous pouvez contacter des associations ou des groupes de soutien spécifiques à votre situation. Les réseaux sociaux, les forums en ligne et les groupes communautaires sont également de bonnes ressources pour établir des contacts.
Le case management est une offre globale, intensive et continue, de soins et de services basée sur un enchaînement de processus efficaces et efficients qui place les usagers souffrant de pathologies chroniques au cœur d’un dispositif multi-professionnel structuré. Son objectif est de limiter les effets bio-psycho-sociaux intriqués tout en maintenant les usagers dans leur environnement de vie naturel.
Le modèle IPS (Individual Placement and Support) est un modèle clinique intégré de soutien et de retour rapide à l’emploi, basé sur un accompagnement qui aide le patient à choisir, trouver et à se maintenir dans un emploi. Il implique une étroite collaboration avec les case managers qui accompagnent le patient.
Dès lors que vous souhaitez développer un service de case management ou souhaitez devenir case manager, vous pouvez intégrer l’AFPCMS. Et une fois labélisé… vous serez référencé !
Intégrer l’AFPCMS permet de devenir acteur de la transformation de l’offre sanitaire, médico-sociale et sociale en santé. Vous intégrez un réseau de case managers et avez accès aux e-intervisions (santé mentale, addiction, situation complexe), à la bibliographie la plus récente sur le case management, des réductions aux colloques partenaires…
Un SAMSAH (Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés) offre un accompagnement médico-social à des adultes présentant un handicap. Il vise à favoriser leur insertion sociale et professionnelle. Pour être accompagné par un SAMSAH, il faut généralement être reconnu comme personne handicapée par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et obtenir une orientation vers ce type de service. Pour plus d’informations, consultez le site de votre MDPH locale ou le site officiel du gouvernement français sur les droits des personnes handicapées.
Pour être accompagné par un SAMSAH, il est nécessaire d’avoir plus de 18 ans, d’être reconnu en situation de handicap et d’avoir l’accord de la Commission des Droits et de l’Autonomie (CDAPH) pour bénéficier d’une orientation vers ces services.
Le SAMSAH Prépsy est un service spécialisé dans l’intervention précoce médico-sociale par le case management de cas complexes au bénéfice de jeunes adultes de 18 à 25 ans atteints d’un premier épisode psychotique (schizophrénie ou troubles apparenté). Nous sommes convaincus qu’en cas de premier épisode psychotique plus une intervention médico-sociale est précoce, plus les chances de retrouver une vie la plus autonome et épanouissante qui soit sont élevées. Nous avons créé le programme Prépsy Focus accessible gratuitement pour accompagner les jeunes âgés de 18 à 25 ans à vivre au-delà de cet événement.
Pour devenir patient-expert, il est généralement nécessaire d’avoir une expérience personnelle de la maladie et de suivre une formation spécifique. En France, des universités proposent des formations en patient-expertise. Pour des informations précises et actualisées, consultez les sites de ces universités ou des associations de patients dans le domaine concerné.
Gagner en autonomie tout en gérant l’angoisse nécessite souvent un accompagnement personnalisé. Des techniques comme la thérapie comportementale et cognitive (TCC) peuvent être utiles. Il est conseillé de consulter un professionnel de santé pour un plan adapté à votre situation. Des ressources fiables et des conseils peuvent être trouvés sur des sites spécialisés en santé mentale.
La gestion des émotions peut impliquer différentes techniques, comme la méditation, la pleine conscience, ou la TCC. Il est souvent recommandé de consulter un psychologue ou un psychiatre pour un accompagnement adapté. Des ressources et des guides sont disponibles sur des sites de santé mentale réputés.
Pour devenir pair-aidant, il faut généralement avoir vécu une expérience similaire à celle des personnes que vous souhaitez accompagner. Des formations spécifiques existent. Pour des informations à jour, consultez les sites d’associations professionnelles de pair-aidants ou des organismes de formation en santé mentale.
Envoyez-nous un mail à l’adresse : prepsy@prepsy.fr