Intervention précoce

Qu’est-ce que l’intervention précoce ?

L’importance de l’intervention précoce dans les troubles psychotiques : réduire les risques, améliorer le pronostic et soutenir le chemin vers l’autonomie.

2 ans, cela correspond, généralement, au temps nécessaire, pour qu’un 1er épisode psychotique soit diagnostiqué et correctement traité. Mais durant ce temps, un certain nombre de complications diverses seront visibles telles que l’isolement social, le décrochage scolaire, les conduites à risques et la consommation de substances, les problèmes dans la sphère familiale… Tous ces éléments, en fonction de leur degré, auront un impact négatif sur l’évolution future et donc, le pronostic de la personne.

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L’intervention précoce a pour objectif de réduire le risque de complications et, donc, améliorer le pronostic en favorisant un accès aux soins plus rapide et un retour progressif à l’autonomie. L’enjeu consiste également à faciliter une meilleure réponse au traitement antipsychotique à des doses moins élevées, réduisant la possibilité d’effets secondaires. Ainsi, les symptômes pourront être réduits voire ne plus réapparaître. L’intervention précoce vise aussi à diminuer les risques de complications, de prise de substances, les risques suicidaires, les risques de complications judiciaires et les comorbidités somatiques (prise de poids, maladies métaboliques). La personne conservera une forme de fragilité interne, mais avec la capacité de contrôle des symptômes et des comportements divers en lien avec son état psychique

La collaboration et le soutien de l’entourage du patient sont essentiels pour celui-ci.

Pour intervenir précocement, il est nécessaire d’évaluer les besoins de la personne à l’aide d’outils spécifiques tout en fournissant un cadre d’accompagnement le plus sécurisant possible permettant l’accès à l’information et l’accès à une écoute attentive et disponible. Ceci, pour aider au développement de stratégies d’adaptation personnelles pour faire face au vécu et gérer les troubles à l’avenir. Il faut également évaluer la qualité des soins fournis en donnant la liberté à la personne de conscientiser ses difficultés et **d’**évaluer et renforcer son évolution.

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