Les principales formes de troubles psychotiques

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Le 1er épisode psychotique Les principales formes de troubles psychotiques Comprendre les troubles psychotiques : un aperçu des formes principales basé sur la classification internationale DSM-5 de 2013. La classification des principales formes de troubles psychotiques évoqués ici sont inspirées de la classification diagnostique internationale DSM-5 de 2013 :  L’épisode psychotique bref  La schizophrénie Les troubles schizo-affectifs (troubles de l’humeur, dépression et troubles bipolaires)  Les troubles délirants Les psychotiques secondaires liés à la consommation d’une substance Partager : 

Le premier épisode psychotique (P.E.P)

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Le 1er épisode psychotique Le premier épisode psychotique (P.E.P) Comprendre le premier épisode psychotique : Identifier les signes précurseurs et comprendre l’impact de ce moment crucial dans le parcours de la santé mentale. Un jeune qui ne poursuit plus ses études, qui se replie sur lui-même … et présente des comportements inhabituels inquiète bien sûr sa famille, ses proches et le milieu scolaire dans lequel il se trouve. Mais cette situation déjà grave et invalidante n’est que rarement considérée comme les 1ers symptômes d’une maladie à venir. La famille pense souvent à une crise d’adolescence prolongée et le jeune consulte rarement spontanément son médecin généraliste pour cela. Les 1ers symptômes psychotiques, souvent insidieux, sont généralement non détectés pendant les 1ères années, ce qui induit un retard de diagnostic en moyenne de 2 ans. C’est pendant cette période que se développent les prodromes, c’est-à-dire les signes avant-coureurs. Le temps qui sépare l’apparition des 1ers symptômes des premiers soins est appelé « durée de psychose non traitée ». Plus cette dernière est longue et moins le pronostic est favorable, malheureusement. Le 1er épisode psychotique désigne la période où pour la première fois, une personne présente des symptômes psychotiques. Ces personnes comprennent rarement ce qui leur arrive et pour eux, l’expérience psychotique est particulièrement difficile à communiquer ou à décrire. Leurs symptômes sont souvent très dérangeants et étranges, provoquant une détresse psychologique considérable. Les 1ers symptômes apparaissent entre 15 et 30 ans et touchent de manière égale hommes et femmes. Ils peuvent être sous forme d’un épisode unique ou sous forme d’épisodes multiples, avec une récupération satisfaisante entre chacun d’eux. Ils peuvent également évoluer de manière chronique tout au long de la vie. Pour que le diagnostic de 1er épisode psychotique soit posé, les symptômes doivent s’exprimer à un niveau de fréquence ou d’intensité significatifs et durer au moins 7 jours. Cela peut être des pensées confuses, des idées délirantes, des hallucinations, entre autres. La personne peut aussi se sentir coupée du monde. Ses émotions et son comportement peuvent se modifier. Elle peut ne plus savoir comment se fier à ses proches ou à ses propres perceptions, ce qui est profondément déstabilisant pour elle. Dans ce contexte, les facteurs de risque de la maladie sont multifactoriels. Ils comprennent une prédisposition génétique, l’exposition à des stress environnementaux particuliers, ou la consommation de substances psychoactives, en particulier le cannabis. Ces facteurs se cumulent et augmentent ainsi le risque de déclencher un épisode psychotique. Partager : 

Les symptômes

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Le 1er épisode psychotique Les symptômes Comprendre les symptômes des troubles psychotiques : de l’ajout de comportements inhabituels aux pertes de fonction, une exploration des symptômes ‘positifs’ et ‘négatifs’. Ceci va des hallucinations auditives, olfactives, gustatives, visuelles ou cénesthésiques aux idées délirantes comme la persécution, la transmission de pensée, … Certains symptômes sont qualifiés de « positifs » ou « productifs ». Ils désignent les symptômes de la maladie qui viennent s’ajouter à un fonctionnement psychique normal. Ils apparaissent généralement au cours de la phase aiguë de la maladie et conduisent la personne à avoir des comportements et une conduite incompréhensibles aux autres. © Prépsy / DALL-E Sante mentale A contrario, les symptômes qualifiés de « négatifs » ou « déficitaires » sont révélateurs d’une perte de fonction par rapport à l’état antérieur. On parle, par exemple, de perte de motivation ou d’initiative (apathie), d’émoussement affectif, de repli social, de perte de plaisir (anhédonie) et de difficultés de communication (alogie). Ces symptômes entraînent souvent un isolement dans la sphère sociale. La désorganisation de la pensée peut qualifier une pensée floue et peu cohérente à une totale incohérence et des propos complètement incompréhensibles. Lors d’un premier épisode psychotique peuvent survenir des déficits cognitifs particulièrement handicapants  caractérisés par une diminution des capacités d’attention, de mémoire, de fonctions exécutives et de cognition sociale. Partager : 

Les phases d’un trouble psychotique

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Le 1er épisode psychotique Les phases d’un trouble psychotique Ce schéma représente l’augmentation de la sévérité des symptômes et de leur spécificité. Partager : 

Les conséquences du 1er épisode psychotique

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L’intervention précoce Les conséquences du 1er épisode psychotique Les répercussions du premier épisode psychotique : Comprendre les défis et l’importance d’une détection et d’une intervention précoces pour un rétablissement efficace. La psychose s’accompagne de :   Difficultés de concentration et d’organisation pouvant influer sur les études, l’activité professionnelle de la personne Détérioration du réseau social par éloignement du milieu de socialisation Difficultés à développer des relations intimes Isolement Angoisse Perte d’identité Souffrance du fait des éléments cités précédemment, à corréler avec l’absence de traitement de la psychose et ayant une répercussion sur le fonctionnement social, familial, scolaire et professionnel de la personne. La détection et l’intervention précoce peuvent éviter de la souffrance, améliorer considérablement l’efficacité du traitement, faciliter le rétablissement et mener à une rémission complète. Partager :